mardi 23 juin 2009

Australie Part 1

Comme je mentionnais dans l’article précédent, j’avais bien hâte de vous raconter notre voyage en Australie. Ah l’Australie ! Elle me rappelle le Québec. Et Brisbane me rappelle Montréal. La nature est immense, les gens chaleureux. C’est propre, moderne, les routes sont impeccables et les heures de pointe fluides… Finalement ça ne me rappelle pas Montréal pantoute !

Jour 1 : Petite journée sans histoire…

Nos bagages étaient évidemment très bien préparés grâce au ''coordonnateur'' en chef en la personne de Sylvie. L’heure de départ du vol Nouméa-Sydney était 8h20. Comme l’aéroport est à ¾ d’heure de chez nous et qu’on ne voulait surtout pas manquer notre vol, nous sommes partis très tôt après un déjeuner éclair. Par contre, on n’avait pas mis dans l’équation l’effet sur la santé du dernier segment de la route vers l’aéroport. Cette partie du trajet traverse une petite chaine de montage et est sinueuse dans tous les axes. La suite est facilement devinable ; quelqu’un devait laisser sa marque! L’heureuse élue fût Léna.

En effet, en arrivant à l’aéroport son teint plus blanchâtre qu’à l’habituel, et un premier rapport digestif pas très rassurant ont à peine eu le temps d’éveiller nos soupçons. Un deuxième bruit qui ne laissait place à aucune interprétation s’abattait dans nos oreilles comme une douche d’eau à 37°C. Eh oui, le déjeuner éclair avait décidé de revoir le jour mais non sans avoir subit quelques altérations. Par exemple, les fruits et les céréales ne faisaient plus qu’un. Le lait s’était transformé en fromage cottage. Le tout dans un parfum acide pas nécessairement doux pour l’odorat… Son linge et le siège d’appoint étaient désormais imprégnés. Nous ne pouvions pas laisser cela comme ça. On partait pour 9 jours et le camion allait rester dans le stationnement au soleil, les vitres fermées, pas de ventilation. Bref des conditions optimales pour la fermentation d’un produit que je qualifierais de déjà toxique !

Nous avons alors démonté le siège d’appoint, déshabillé, nettoyé et changé Léna sur le trottoir puis, au travers nos propres reflux, couru aux toilettes de l’aéroport pour gratter les plus gros mottons et rincer les objets souillés. Le temps de tout remettre dans le véhicule, trouver un stationnement, ramasser nos valises et la marmaille puis prendre notre rang pour l’enregistrement des bagages qu’il restait seulement une heure avant le départ de l’avion, ouf !

45 minutes plus tard, nous avions avancé que d’un iota et quart. Il restait environ 150 personnes à enregistrer avec leurs bagages alors qu’il n’y avait que deux agents pour le faire ; vive le rythme des îles ! Une petite nervosité commençait à s’installer. Je ne voyais pas comment nous allions être de l’autre côté de la barrière, prêt à décoller dans moins de 15 minutes. Par contre, on ne pouvait pas laisser tout ce beau monde, incluant notre famille, sur le tarmac… On a finalement décollé avec une heure de retard… Hakuna Matata !

À cause de l’effluve d’acide gastrique persistant qui m’accablait depuis notre épisode précédent, j’ai vite compris par l’expression faciale des gens qui me croisaient que je n’allais pas fraterniser beaucoup avant une bonne douche. Il y a quand même a eu cette dame tout-à-fait congestionnée qui a tenté une approche mais craignant la grippe porcine, je me suis sauvé en courant. Elle a dû croire que j’étais cinglé la pauvre !

Notre peine n’était par contre pas finie. Nous avions une connexion à effectuer pour un second vol entre Sydney et Brisbane. Il fallait sortir de l’avion, récupérer nos valises, prendre l’autobus pour changer de terminal, enregistrer de nouveau nos bagages et reprendre l’avion avec une heure de retard alors qu’on avait une heure et demie pour le faire. Pas la peine de dire qu’on a sautée l’heure de lunch pour ne pas manquer le vol.

Tel des robots, nous nous sommes retrouvés à Brisbane sans comprendre comment nous avions fait. Fallait maintenant récupérer notre véhicule de location. Rendu au comptoir, une jeune dame s’approche :
- Nâ-ymm ?
- Excuse me !
- Nâ-ymm ?
- What ?
- Nâ-ymm ?
Voyons, elle est entrain de vêler celle-là !
- Sorry, I don’t understand !
Et là, avec un air de quelqu’un qui a été mal baisée depuis plusieurs semaines elle me lance :
- Your Nâ-ymm ? What is your Nâ-ymm ?
- Ah my Name! Eric Fontaine…
Puis, plus de son, plus de lumière ; il n’y avait rien dans leur ''système''. Bien ordonné, je sors mes papiers que j’avais fait imprimer suite à la location prépayée effectuée en ligne un mois plus tôt et confirmée quelques jours avant le départ. Heureusement car n’eût été de ces papiers, ils auraient cru que j’arrivais de la planète Mars. Dans un effort surhumain, je suis demeuré courtois et poli au cours de l’heure et demi que cela a pris pour obtenir le véhicule demandé. Mention spéciale à la maman et les enfants qui sont demeurés du monde au cours de l’attente.

Il ne restait alors que 2 heures de route pour atteindre notre première destination et prendre possession de notre appartement. J’avais été avisé que la réception du ''Resort'' fermait à 18h00 et qu’il fallait arriver avant. Avant le contretemps de la location nous avions 1h30 de jeu… Alors, hit the road Jack and don’t you come back no more! Pas encore le temps de manger et on conduit à droite comme en Angleterre. Laf m’avait averti que j’allais lorgner vers la gauche. Par contre, il ne m’avait pas dit que j’allais être à cheval sur la ligne blanche la moitié du temps, clignoter avec les essuie-glaces et vice-versa ! On se rend compte que la conduite automobile est constituée de beaucoup de gestes automatiques et que le positionnement de notre véhicule dans l’espace est comme enregistré dans notre subconscient. Une chance que les pédales d’accélération et de freins n’étaient pas inversées !

La route n’était pas si pire mais les instructions de MAPQUEST n'étaient pas toujours évidentes. On s’est perdu une couple de fois. On s’est fait prendre pour des allemands à cause de notre accent lorsqu’on a demandé de l’aide mais on a fini par se rendre à bon port à 17h55 …

Les enfants étaient affamés et nous aussi. Une fois les bagages sortis, nous nous sommes rendu à une petite épicerie dont les prix étaient aussi chers qu’à Nouméa afin d’avoir de quoi déjeuner le lendemain. Il a fallu se dépêcher car il restait 10 minutes avant la fermeture, et on voulait absolument aller au commerce voisin ; un ''Liquor Store'' ! Une couple de bouteilles, un six pack de ''Lager'' puis de la pizza au Resto le plus proche et nous voilà prêts pour terminer en beauté cette première journée de vacances…




À suivre...

dimanche 14 juin 2009

Australie, je t'aime!

Ça fait un peu plus d'une semaine que nous sommes revenus de l'Autralie. On a fait un superbe voyage et avons pu passer quelques jours avec Laf, Suzanne, leurs enfants et les parents à Suzanne. Tout a été génial et j'ai vraiment hâte de vous raconter cela. En attendant, je vous propose ce petit diaporama de photos de vacances.