Ça fait déjà un peu plus d'un mois que la petite à commencer la garderie. Les matinées seulement. De 8h00 à 11h00. C'est un bon début...continuons le combat! On voit d'ailleurs les premières séquelles de ce combat sur une des photos. Faites-vous en pas, ça paraît déjà plus.
Blague à part, jusqu'à maintenant, ça va super bien. Elle a à peine pleurniché quelques matins au début jusqu'à ce qu'elle comprenne que je viens la reprendre 3 heures plus tard. C'est sûr que les garçons auraient compris plus vite à cet âge mais c'est très bien pour une fille!
Educare, le nom de la garderie (souvent appelé
crèche ici), est selon ce que nous avons entendu dire parmi les meilleures centres pour enfants à Nouméa. C'est bilingue anglais-français et les éducatrices sont toutes douces et souriantes. Il y a une grande cours ombrée, ce qui est assez rare en ville, avec plusieurs jeux comme en témoigne une des photos. Le suivi des enfants n'est pas aussi structuré qu'au Québec. J'aimais bien ça savoir d'un simple coup d'œil à l'aide des petits pictogrammes si les boys avaient bien mangé, dormi ou fait un no.2! Ah les no.2 de nos enfants, comme cela peut nous préoccuper. On deviendrait volontiers disciple
Guy Fournier durant cette période d'inquiétude ''
scatologique''.
Pour revenir aux garderies, à part se séparer de notre famille et de nos amis, une des choses qui nous a fait le plus hésiter à quitter notre confort douillet de Victo c'est justement cela. Les centres de petite enfance du Québec, en particulier l'installation du Blvd des Bois-Francs du CPE Rayon de Soleil, sont géniaux et en avance sur plusieurs systèmes dans le monde. William et David ont profité tous les deux du système québécois et nous en sommes fiers. Le naturel de Stéphanie, la gentillesse de Marie-Pier, la douceur de France, la naïveté d'Émilie, le professionnalisme d'Annick, la bonne bouffe de Ginette et pour couronner le tout la douce folie de Marie-France, qui a toujours le feu sacré, ont contribué (avec ceux que j'oublie) à faire de nos garçons ce qu'ils sont, c'est-à-dire de bons petits bonhommes! Nous aurions évidemment aimé que notre petite Léna puisse aussi avoir ce privilège.
Elle vit néanmoins autre chose qui la façonnera sûrement aussi bien.