Nous ne pouvions pas aller en Australie sans passer par la Gold Coast(GC). La GC est en fait une longue ville où tous les villages et agglomérations qui s’enchainent pendant 70 km le long de la côte de l’océan pacifique se sont regroupés et fusionnés pour former une ville de plus de 500 000 habitants. La zone la plus connue est sans aucun doute Surfer’s Paradise(S's P). La GC est aussi le haut lieu du tourisme de masse en Australie. Il y a, concentré dans cette zone, l’équivalent de 3 parcs d’amusement genre La Ronde et 2 parcs aquatiques genre St-Sauveur, une immense plage, des magasins, des restos plus plein d’autres attractions familiales de moindre envergure. Nous avons visité deux parcs avec les enfants : Dream World et Warner Bros. Movie World. Les enfants ont évidemment adoré ce segment du voyage et je dirais même les grands aussi …
Jour 6 : Dream World
Nous quittons donc nos bons amis ; direction Gold Coast. Rapidement, on s’aperçoit que les routes convergent toutes vers la M6, la Pacific Motorway. La route est impeccable, aussi douce que le parking d’un Wal-Mart qui vient d’ouvrir. Aussi, pendant un bon bout, elle a 8 voies de circulation de large. Donc, avec les voies de services et les sorties d’autoroute, ils pouvaient y avoir en certains points 10 voies de large. Difficile de s’embouteiller. Difficile aussi pour un orignal de traverser sans se faire remarquer. Puis, sans avoir le temps d’avoir eu envie de pisser, nous arrivons à Dream World.
Là, l’enfant en moi se réveille et j’ai une envie folle d’une barbe à papa ! Nous nous précipitons alors vers les guichets pour entreprendre notre odyssée d’un jour. (Ne serait-ce pas un oxymore ?) Au premier détour, c’est la ruée vers l’or et toute la famille (même la petite chouchou) embarque dans le Thunder River Rapids Ride. À la sortie, on nous propose une photo prise automatiquement dans l’action. On se laisse tenter, c’est la dernière fois ! Nous n’étions pas vraiment familiers avec cette attrape touriste qui nous a été proposé 175 fois par la suite.
Après cet épisode, nous nous dirigeons vers le Giant Drop (ce lien vaut la peine...). Ce manège est la tour d’amusement la plus haute du monde et permet la chute libre pendant un bref instant. Je demande à William s’il aimerait l’essayer avec moi. Quel fût pas mon bonheur d’entendre sa réponse positive. On s’informe d’abord s’il peut y aller et apparemment, il a la grandeur nécessaire pour le faire. Nous prenons alors notre rang. Il y avait plusieurs regards amusés qui fixaient mon ti-Wil, un peu comme si des bouchers regardaient un cochon clown se rendre à l’abattoir (j’avoue que la métaphore est un peu tordue…). Rendu au contrôleur du manège, ce dernier a même sorti le gabarit pour valider si William était assez grand. Tout juste, par la peau des fesses ! Nous voilà donc lancés. Lors de la chute libre, je suis figé par la sensation, le cœur est resté en haut. Quant au freinage, il est pratiquement brutal. Tout le long, je regarde William et je vois qu’il vit une nouvelle émotion tout comme il en vivra une autre avec la petite voisine dans quelques années en jouant au docteur. Je suis perplexe par rapport à ce qu’il me dira et regrette presque l’avoir emmené là lorsque j’entends : est-ce qu’on peut y retourner papa ? C’est bien le fils à son père !
À part le tigre que les garçons ont pu caresser, les crocodiles, kangourous et autres animaux de la faune australienne qu’on a pu voir, le reste de la journée est demeuré une journée typique dans un parc d’amusement. Nous regagnons donc nos nouveaux quartiers après une journée bien remplie.
Jour 7 : Surfer’s Paradise
La nuit a été bonne mais fraîche. Comme il n’y avait pas de chauffage, nous nous sommes bien abrillés et ne le dites à personne, j’ai fait fonctionné la cuisinière à gaz pendant une couple d’heures pour casser la crudité…
Nous sommes maintenant à S’s P, et tout nous indiquent que c’est ici le downtown : trafic, gratte-ciels, magasins, rues bondées, beau monde, etc. Nous trouvons vite un stationnement souterrain dans le cœur de S’s P. Depuis le début du voyage, les enfants nous demandent d’aller manger des sushis (ce n’est pas des farces). C’est le moment. Ironiquement, malgré la proximité de la mer, nous avons de la difficulté à trouver un resto de sushis intéressant. Je quitte momentanément le noyau familial pour explorer un petit coin de la ville plus loin sans succès. Le comble c’est que durant ce moment, Sylvie a vu passer devant elle deux superbes pitounes en maillot d’or avec des banderoles sur la bedaine genre miss Hawaï Tropic. À mon retour, tout ça n’était que souvenir. Heureusement ma douce, me sachant sensible, a immortalisé ce moment de grande émotion pour que je puisse le partager avec vous… Nous finissons par trouver des sushis mais rien de comparable avec Montréal, Québec ou même Victo. Néanmoins, les enfants ont adorés.
Après une petite marche dans le sable de la plage de S’s P qui se trouve carrément au centre-ville, un peu de magasinage et un peu de flânage, c’est le temps de rentrer. Cependant, pour une raison désormais commandée par la fatigue, Léna ne l’entendait pas ainsi ! Elle a piqué une crise mémorable et est entrée dans une transe de cris et pleurs incontrôlables comme jamais nous avions vécu auparavant. Les gens s’arrêtaient pour prendre acte de la situation et a un certain moment j’ai senti le besoin de dire à la foule : ‘’Don’t worry, I’m not kidnapping that child, it’s my daughter !’’. Je vous ai dit que nous étions dans un parking souterrain et bien la crise s’est poursuivie jusque là. Imaginez la réverbération dans cet endroit échoïque et silencieux. Une dame est même venue à mes côtés pour offrir son aide. Les garçons se sentant impuissants devant la situation étaient sur le bord des larmes. Mémorable ! Vous vous imaginez bien qu’après un tel déchainement de passion que l’état catatonique allait suivre. Bénéficiant de cette tranquillité divine nous sommes retournés à notre repère et avons pris un bon souper… avec deux bouteilles de vin !
Jour 8 : Warner Bros. Movie World
Notre dernier jour avant le retour en NC. La journée commence avec quelques grains de pluie mais rien pour nous émouvoir ! On pacte nos petits et kissons goodbye notre gîte qui somme toute nous a bien plu. Suite aux recommandations de Suzanne, notre destination de ce jour est Warner Bros. Movie World. Nous ne sommes pas déçus. Déjà à l’entrée on sent que c’est différent et je dirais plus moderne que Dream World sans vouloir dénigrer. Là nous avons le choix de programmer notre journée avec les manèges mais surtout avec les nombreux spectacles sur différents sites. En vrac, je vous donne un aperçu de ce que nous avons vu :
- Spectacle de cascades de voitures : Le concept de ce spectacle est que les protagonistes prétendent tourner un film d’action devant nous. Il y a des courses, des poursuites, des explosions (dont nous sentons même la chaleur sur nos visages), des cascades, des démonstrations d’habiletés genre conduire une voiture sur deux roues de côté. Ils y a aussi une moto qui s’entremêle entre 3 ou 4 voitures et tout ça à grande vitesse dans un espace relativement restreint. Une vraie chorégraphie rodée au quart de tour par de vrais professionnels dans un tourbillon de crissement de pneus. Époustouflant et en direct sous nos yeux.
- Spectacle de Shrek en 3D : Avec les fameuses lunettes 3D, des sièges qui bougent au rythme de l’âne qui galope, des jets de fine bruine qui nous asperge lorsque le dragon éternue (dégueu), des jets d’air aux pieds pour simuler des bibittes qui passent entre les pattes et bien sûr des flèches holographiques qui nous arrivent direct dans le front. Ludique et sensationnel.
- Apparitions de personnages célèbres dans la zone principale du parc :
o Intervention de Batman dans sa Batmobile pour capturer des vilains.
o Aventures de Scooby Doo et sa bande dans la Mystery Machine.
o Défilé avec plusieurs personnages célèbres dont Marilyn Monroe et tous les autres nommés précédemment.
Il y a eu aussi plein de manèges qui ont marqué l’imaginaire des enfants dont l’expédition dans le vaisseau de Batman qui était un véritable simulateur de vol articulé, les motos montages russes propulsées par une catapulte magnétique, la fameuse pitoune (pas celles de S’s P) et bien d’autres. Comme nous étions sur le chemin du retour vers la sortie du parc, il s’est mis à pleuvoir des trombes question de nous rafraichir. J’ai pu courir jusqu’à la voiture et revenir ramasser tout le monde qui s’était réfugié à l’abri. C’est le seul disons contretemps météorologique que nous avons eu durant nos vacances. On mène vraiment une bonne vie !
Le soir, rendu à l’hôtel, pas trop loin de l’aéroport, nous nous sommes offert un festin thaïlandais où nous aurions pu inviter 3 ou 4 autres personnes tellement il y avait de la bouffe. Nous sommes allés au lit, prêts à retourner à la maison et satisfaits de nos vacances.
Jour 9 : Retour paisible à la maison sans histoire.
Surprenant non ?
Fin du récit, finalement!!!
Cagou, Kangourou, Requins et Amérequin Part 2
Il y a 13 ans
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